whatsup - la lettre

Le Mot du Président

Bonjour à toutes et à tous,

J’espère que vous avez passé un bel été et que vous avez récupéré l’énergie nécessaire à une année palpitante.

Parmi les évènements qu’elle compte, il y aura bien évidemment la première édition de WhatsUp neuropsychologie clinique le 16 novembre 2023.

Première initiative en distanciel complet dans le champ de la neuropsychologie clinique, WhatsUp ambitionne de faire communiquer l’ensemble de la francophonie autour des préoccupations des professionnels de terrain.

Le programme définitif sera en ligne début septembre.

Je vous souhaite une bonne reprise.

Laurent Lecardeur

Le bilan neuropsychologique pour les personnes atteintes d’épilepsie

WhatsUp neuropsychologie clinique a rencontré Sophie Pradier, psychologue clinicienne spécialisée en neuropsychologie qui rencontre des patients épileptiques pharmaco-résistants dans le cadre d’un parcours de chirurgie. Sophie travaille au sein de l’Unité de Vidéo EEG/ Centre de Compétences Syndrome Gilles de la Tourette du Service de Neurophysiologie Clinique de l’Enfant et l’Adulte – Pôle Neurosciences Cliniques Groupe Hospitalier Pellegrin – CHU BORDEAUX.

A cours d’une discussion passionnante, elle a accepté de partager avec la communauté de WhatsUp deux abstracts d’articles qui synthétisent les épreuves de cognition froide et de cognition chaude que l’on peut utiliser avec des personnes atteintes d’épilepsie.


A lire ou à relire

A.N.A.E (n°183) : Le Sluggish Cognitive Tempo (rythme cognitif) : un nouveau trouble attentionnel ?

(S. Henrard, 2023)

« Syndrome se caractérisant par de la rêverie éveillée, de la somnolence diurne et un ralentissement moteur et de pensée. Longtemps associé et étudié au travers d’une population de patient présentant un trouble déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH), il est aujourd’hui considéré comme une entité à part entière ».

Sciences et Pseudo-sciences (n°344, 2023) : « Haut Potentiel Intellectuel »

Ce dossier met en avant les fausses caractéristiques attribuées aux personnes HPI (entre mythes et réalités) et souligne l’importance que le haut potentiel intellectuel n’est pas une pathologie mentale, ni un trouble neurodéveloppemental. Il met en évidence qu’être une personne avec un HPI n’empêche pas l’éventualité d’avoir un trouble
neurodéveloppemental. Mais attribuer à tort les symptômes observés au HPI comme le font certains professionnels, peut conduire à des retards de diagnostic de trouble du spectre de l’autisme (TSA) ou d’un autre trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH). C’est pourquoi il est important que la prise en charge soit correctement mise en place, sans que le diagnostic ne soit parasité par des fausses croyances associées au HPI.