LES STRUCTURES QUI SE SONT ASSOCIÉESLES FINANCEURS
DES CONSTATS ET RECOMMANDATIONS ISSUS DE LA LITTÉRATURE
Concernant les personnes en situation de handicap
Un manque d’accès aux informations et à une éducation à la sexualité
Un regard négatif / des préjugés de la part des environnements humains proches comme éloignés
Les personnes déclarant une incapacité sont plus souvent victimes d’abus sexuels
Elles sont plus souvent célibataires
Elles sont rarement parents
Concernant le développement de programmes d’éducation à la sexualité
Mise en œuvre de recherches appliquées
Conception et évaluation de programmes à partir des besoins des personnes concernée
DES ASSOCIATIONS QUI DÉVELOPPENT DES PRATIQUES POUR L’AUTODÉTERMINATION ET LA PARTICIPATION SOCIALE DES PERSONNES EN SITUATION DE HANDICAP
LE PROJET MES AMOURS
Recension et analyse des expériences menées et des outils d’éducation à la sexualité existants pour les personnes présentant une DI
Focus groupes auprès de personnes ayant une DI, des parents et des professionnels qui les accompagnent pour identifier les connaissances, expériences, questions, etc. relatives à la sexualité
Recrutement de binômes d’animateurs
Co-élaboation des contenus et outils de la formation
Evaluation
LA RECENSION ET L’ANALYSE DES EXPÉRIENCES ET DES OUTILS
A donné lieu à une analyse documentaire sur les outils et méthodes en éducation à la sexualité.
A aidé à la construction du guide d’animation
LES RENCONTRES DANS 8 ASSOCIATIONS T21
QU’EN RESSORT-IL ?
Les aspirations des personnes sont les mêmes que celles de la majorité.
Les difficultés sont liées à la solitude, aux mésententes, aux séparations.
Les scénarii de rencontre sont beaucoup rapportés mais souvent stéréotypés.
Les relations amoureuses et leurs multiples facettes ont été longuement évoquées.
Les personnes mentionnent les stratégies employées pour dire non à des sollicitations non désirées.
Les droits et les interdits de faire ou de dire sont très présents avec des confusions.
L’immense majorité des personnes a déjà été en contact avec des images ou films pornographiques.
LES COMPLÉMENTS APPORTÉS PAR LES PARENTS ET LES PROFESSIONNELS
Les parents
Crainte des abus ou instrumentalisations (difficulté à s’opposer, mauvaise compréhension de l’implicite dans les situations)
Les normes, droits et interdits ne sont pas toujours connus ou compris
Obstacles dans l’accordage avec autrui
Entraves liées à l’environnement matériel et humain
Les professionnels
Entraves liées à l’entourage familial ou professionnel
Méconnaissance des lieux et personnes ressources
DES EMPÊCHEMENTS OU DES BESOINS SPÉCIFIQUES À PLUSIEURS NIVEAUX
Méconnaissance du corps sexué et de son fonctionnement
Méconnaissance des droits et des interdits en matière de vie amoureuse et sexuelle
L’attrait pour la conformité et la difficulté à dire ce que je veux ou ce que je ne veux pas
La difficulté à décoder ses émotions et celles d’autrui
La difficulté à interpréter les attitudes d’autrui et à s’accorder avec lui
7 BINÔMES POUR CONSTRUIRE ET ANIMER LA FORMATION
L’ E X P É R I E N C E D’ACTIONS COMMUNES EN CONTEXTES HÉTÉROGÈNES
La co-construction et la coopération suppose des modes d’engagement des acteurs sensiblement plus forts que ceux qui sont associés soit à la concertation, soit à la consultation (d’Arripe, Routier, Cobbaut, Tremblay & Lenne, 2015)
LA SINGULARITÉ DU RAPPORT AU TEMPS
Prendre le temps de la compréhension d’abord, celui de la réflexion ensuite, celui de l’expression enfin.
LA DIVERSITÉ DES MODALITÉS D’EXPRESSION
S’appuyer sur des éléments concrets pour exprimer ses idées (Déficiences intellectuelles : expertise collective / Inserm, 2016)
LA VARIÉTÉ DES MODALITÉS DE TRAVAIL
En grand groupe, en petit groupe, travail en binôme, travail des animateurs sans trisomie ensemble et de ceux avec trisomie ensemble.
L’ AMÉNAGEMENT DE L’ ESPACE DE FORMATION
LA RICHESSE D’UN TRAVAIL PAR ASSOCIATION ET PAR AFFINEMENTS SUCCESSIFS
« Est ce que quelqu’un a quelque chose à ajouter ? »
DES RELATIONS SYMÉTRIQUES ET LA POSTURE DE FACILITATEUR
Pédagogie coopérative : «il n’y a pas d’éduquants ni d’éduqués, mais des « s’éduquants» favorisant la libre expression des cultures, rôles et émotions des uns et des autres» (Desroche, 1990)
Posture de facilitateur, créant les conditions d’apprentissage, les conditions de construction de l’expérience et sollicitant la réflexivité
UNE EXPOSITION INTERACTIVE RÉALISÉE AVEC L’ AIDE DE PROFESSIONNELS
LE DISPOSITIF D’ÉVALUATION DU PROJET
Les journaux de bord des animateurs
Les questionnaires d’intérêt et de satisfaction des
visiteurs
Les questionnaires d’évaluation des animateurs ayant une T21 [en T1 et en T2]
LES JOURNAUX DE BORDS DES ANIMATEURS
1
2
3
Un animateur ayant
une DI a des effets
positifs pour les visiteurs
L’exposition permet de :
transmettre des informations sur les questions que les visiteurs se posent
proposer des espaces de paroles
Les deux animateurs sont d’accord sur l’évaluation, la personne ayant une DI côte plus positivement
L’ÉVALUATION DES BINÔMES AYANT UNE T21
– La manière dont les personnes s’identifient comme homme ou femme
– Les connaissances anatomiques et physiologiques liées à la sexualité
– L’accès au plaisir
– La connaissance des droits et des interdits
– Le repérage des émotions
– L’accordage avec autrui (via une auto-évaluation du soutien social et la résolution de problèmes interpersonnels)
– La conformité aux normes (sociales, familiales, etc.) versus l’affirmation de choix personnels (via un questionnaire d’autodétermination)
L’ÉVALUATION DES BINÔMES AYANT UNE T21
ET ENSUITE ?
MERCI POUR VOTRE ATTENTION…
Responsable de la recherche : Yves Jeanne, Université Lumière Lyon 2
Chargée de recherche : Jennifer Fournier jennifer.fournier@eesp.ch