Par Julien Dubreucq lors de la 6ème journée du C3RP le 30 juin 2017 à l’amphithéâtre Pierre Deniker du SHU-S14 au Centre Hospitalier Sainte-Anne, Paris.
Particularités des thérapies psychosociales chez les personnes avec autisme de haut niveau.
Quelques diapos : Interventions psychosociales et syndrome d’asperger
Le Syndrome d’Asperger
Conséquences fonctionnelles et besoins de réhabilitation psychosociale
Conséquences fonctionnelles et besoins de réhabilitation psychosociale
Cederlund, 2007; Howlin et Moss, 2012
MAIS
Autonomisation souvent difficile
Possibilité plus fréquente de logement en appartement autonome (64% des cas) mais dépendance toujours majeure par rapport à leur entourage familial pour les AVQ (Cederlund, 2007)
Le Syndrome d’Asperger
Conséquences fonctionnelles et besoins de réhabilitation psychosociale
Difficultés à s’intégrer socialement Orsmond, 2013
Difficultés dans l’insertion professionnelle et à maintenir un emploi stable
Accès à l’université = 14-39% (validation du diplôme dans 14% des cas)
Accès à l’emploi = 22-39% en milieu ordinaire
Difficultés dans le processus de recrutement et l’intégration dans l’entreprise
Emploi souvent à temps partiel et ne correspondant pas forcément aux attentes et compétences des personnes
Fréquence des comorbidités
Syndrome d’asperger
Trouble neuro-développemental
Troubles de la cognition sociale
Difficultés dans le repérage des émotions et intentions d’autrui
Difficultés dans la compréhension des contextes sociaux
Manque de réciprocité sociale
Troubles de la communication
Verbale
Non verbale
Conséquences sur le travail
Faible accès à l’emploi ordinaire en l’absence de soutien (22-39%), emplois souvent sous qualifiés ou peu adaptés au profil des personnes, difficultés à maintenir un emploi stable
Majeures en l’absence d’accompagnement :
Difficultés à travailler en équipe: peu de participation en réunion, à savoir qui fait quoi, comment, avec qui interagir, repérer les priorités, à s’affirmer
Difficultés à comprendre l’implicite, les sous entendus et interprétations parfois littérale (« il a le bras long »…), peu d’intégration au reste de l’équipe (bavardage social, temps de pauses….)
Difficulté à réagir de la façon attendue par son interlocuteur (exemple: un collègue arrive les bras chargés devant une porte fermée devant laquelle se trouve la personne autiste) et risque de faux pas sociaux (remarque « trop franche »)
Majeures en l’absence d’accompagnement:
ton monocorde, inclusion de trop de détails, difficultés à répondre à des questions types « vos qualités/ défauts, vos motivations »
contact oculaire souvent évitant, visage parfois peu expressif gestes stéréotypés, comportement perçu comme étrange
Déterminants du pronostic fonctionnel chez les personnes avec syndrome d’Asperger
Sexe
Âge du diagnostic
QI et compétences verbales
Présence ou non de troubles des fonctions exécutives